Laboraire

Introduction

1 L’homme conçoit et utilise des artefacts, c’est-à-dire des objets artificiels, des mots Il utilise pour dessiner des choses ou communiquer vos pensées, même les ordinateurs portables, traverser un peigne, peindre ce colorant et protège les murs d’une maison; La maison elle-même, ou la loi qui est exercée avant l’injustice. Pour H.A. Simon, ce fait est une preuve: «Le monde où nous vivons aujourd’hui est de plus en plus un monde artificiel, fait par l’homme qu’un monde naturel. Presque tous les éléments de notre environnement montrent la preuve de l’artifice humain ‘(Simon, 1991, p.2).

2 L’activité de conception peut être définie comme la construction et la communication d’un modèle d’artefact qu’il fait pas résulter de la réplique d’un modèle existant. Cette construction « cognitive » repose sur la connaissance et l’utilisation de professionnels (architectes, concepteurs, tiroirs, ingénieurs, etc.) pour produire les informations définissant les attributs du nouvel artefact (les formes d’un corps de voiture, les fonctions d’un ordinateur portable, esthétique d’un bâtiment, l’ergonomie d’une télécommande). Pour simuler, évaluer et communiquer ces informations, ces sujets établissent des représentations exprimées sous la forme de modèles: dessins, objets géométriques, modèles, images numériques, systèmes de symboles, etc.

3Les analyse de l’activité groupée Dans ce livre, sous forme d’étude de cas, ils sont concentrés sur un sujet psychologique qui conçoit des artefacts, un « soumis-designer » (SD), dans le domaine de l’architecture et du design industriel, dans une situation opérationnelle ou didactique.

4Generalement, une tâche de conception est prescrite sous la forme d’un « contrôle d’artefact ». Ceci constitue un état initial de la représentation de l’artefact à concevoir et peut être communiqué à une SD de différentes manières (par le biais de spécifications écrites conformément aux normes industrielles; une discussion entre un architecte et son client, un enseignant qui livre un exercice de projet à un étudiant; une réunion de créativité rassemblant un ou plusieurs designers, convoquée par un agent commercial et / ou un fabricant industriel, afin d’élaborer le concept d’un nouveau produit, etc.). L’état initial de la représentation de l’artefact contenu dans une commande, fournit des informations plus ou moins moins complètes, plus ou moins précises, plus ou moins sûres, plus ou moins vraies, sur cet artefact.

5in d’autres Termes, le SD ne peut être satisfait que de ces informations pour comprendre le problème imposé par l’élaboration et la communication de la représentation définitive de l’artefact: le modèle qui permettra sa réalisation matérielle (plans d’exécution, un modèle solide ou numérique, etc.).

6ème Ce modèle a pour fonction de guider les actions de ceux qui seront responsables de l’exécution, dans un chantier de construction ou dans une usine, à l’aide de machines ou de tout type de matériel. Un modèle de ce type doit définir, avec l’ambiguïté la plus faible possible, un artefact conforme à certaines exigences. Toutefois, si les attributs de l’artefact représenté à l’origine dans l’ordre constituent, sous forme de prescriptions, une fin ou un désir d’auteurs de cet ordre, ils ne constituent pas une fin ni un désir de la SD, à moins d’assimiler un État d’artefact souhaité.

7ème état dans l’attente de ses connaissances, des moyens de conception dont il a demandé, de ses affinités ou de son désintérêt de certains artefacts ou de certaines technologies. Cela dépend également des systèmes imaginaires qui poursuivent la SD, ainsi que des valeurs éthiques et esthétiques qui défendent plus ou moins intransigeant ou une diplomatie, avec une émotion plus ou moins. Ces différents aspects justifient l’approche multidisciplinaire.

8Le SD est un objet de connaissances abstraites en béton, construites pour décrire ces différents aspects: un sujet psychologique, mais tout aussi historique qui conçoit des artefacts. Empiriquement, le SD est toujours un objet concret et observable, un professionnel confronté à une tâche identifie en tant que praticien dans des conditions particulières (salariité d’une grande entreprise, responsable d’une libérale, expérimentée ou débutante, spécialisée ou non, etc.).

9 Dans les deux professionnels, ce sujet est l’héritier historique des progrès techniques, de la formation et une expérience. En principe, il est formé dans une institution qui hérite des traditions et des croyances, alors elle est formée en pratiquant son métier – sans que cela neutralise les contributions de sa formation.Est un producteur d’actions qui introduisent des transformations matérielles de la réalité (dépenses et utilisation de l’énergie et de l’argent, d’utiliser des technologies, interagissent avec d’autres personnes, participent à la production de richesse et de valeurs d’utilisation, influence sur le mode de vie des personnes qui utilisent Les artefacts qu’il a conçus, etc.).

10 en tant que construction théorique, le SD est toujours un objet abstrait. C’est un système complexe de connaissances et d’actions, c’est un système auto-organisé. Pour atteindre ses objectifs, il utilise et coordonne des moyens qui vous permettent d’effectuer des tâches de conception, de les adapter à différentes situations. Ces moyens sont l’automatisation, les concepts et les réseaux de concepts de régimes, de raisonnement, de croyances, de méthodes apprises dans les écoles ou de l’expérience, des algorithmes et des heuristiques, des valeurs, des systèmes de signalisation, des compétences techniques, des instruments cognitifs, des images ou des modèles mentaux; des représentations symboliques, des fantômes. Cette liste répète globalement des connaissances telles que différentes approches cognitives (Piaget, 1967, Le N et 1989, Rastier, 1991, Bachimont, 1992, Johnson-Laird, 1994, Hoc, 1996), mais aussi d’autres approches telles que la semiologie et la psychanalyse.

11La preuve de cette connaissance et la description de la manière dont le SD les utilise, ils doivent être considérés comme des «entités ou des activités réelles ayant leur propre niveau d’existence et de description» (Le N et 1989, p.31). Une représentation verbale, une image mentale du concept de «beauté», la réalisation d’un dessin, le calcul du volume des côtés d’une maison dessinée à la main, l’utilisation du calcul, la simulation sur un ordinateur d’images perçues par Une voiture virtuelle à l’intérieur d’un bâtiment qui n’existe que comme un état abstrait d’un plan géométrique, la croyance selon laquelle le «numéro d’or» est la meilleure méthode de calcul pour obtenir les rapports de proportion harmonieuse entre les différentes parties d’un bâtiment ou d’un luminaire , la planification temporaire d’une tâche de conception entièrement conditionnée par un projet ergonomique, constitue différentes formes empiriques d’utilisation des connaissances.

12L’approche multidisciplinaire de cette diversité de connaissances et de domaines de la connaissance, ainsi que de ses formes. d’application, ils ne révèlent pas une société controversée dirigée contre la pureté des disciplines, ni une recherche d’originalité, et encore moins, un œcuménisme Épistémologie qui réduirait sa complexité à un système d’endroits communs. La multidisciplinarité est la première à bénéficier de la fertilité heuristique spécifique de chaque discipline.

  • 1 par exemple, l’analyse de contenu de verbal ou de dessins devraient prendre en compte (…)

13 Cependant, l’approche multidisciplinaire est différente de celle qui propose chaque discipline isolée. Premièrement, il est adéquat aux réalités du travail humain (combinant, sous ses formes empiriques, dimensions historiques, sociales, technologiques, psychologiques, semiologiques, etc.). Ensuite, il est susceptible d’inspirer des enrichissements critiques, ainsi que de multiples clarifications dans chaque discipline. Enfin, cela peut aider à situer et à redéfinir certaines complémentarités méthodologiques que les disciplines sont en mesure d’offrir l’analyse des comportements humains1.

14 L’approche multidisciplinaire permet de définir l’activité du SD, à un angle à un temps cognitif et semiologique. L’activité d’un concepteur dépend d’un complexe d’interactions correspondant aux différents pôles dans une situation de conception: technologies, tâches prescrites, autres personnes, sources de connaissances, compétences du SD lui-même.

15ème Dernière interaction (entre SD et sa propre concurrence) vous permet de définir SD comme une unité de contrôle relativement autonome, capable d’anticiper ou de modifier, en fonction des objectifs qu’il est fixé, vos actions et vos décisions, ainsi que la situation de la conception et son évolution. Pour que ces interactions soient complétées pour la réalisation d’un modèle d’artefact, le SD doit contrôler les connaissances spontanées qui fournit sa propre compétence.

16 références théoriques et méthodologiques qui ont orienté les études de cas présentées dans cette Travailler, ils sont faciles à identifier: épistémologie génétique, psychologie cognitive, linguistique et semiologie fonctionnelle, didactique, ainsi que les modèles proposés par l’intelligence artificielle pour formaliser les procédures de résolution de problèmes et de didactique.

17 Ceux-ci sont largement complétés par des travaux d’ergonomiques psychologiques (Leplat, 1993) et de l’ergonomie cognitive (Visser et hoc, 1990, Falzon, Bisseret et al., 1990; Bonnardel, 1992; Visser, 1995; Darses, 1994; Meniru, Rivard, et Bédard, 2003) qui ont permis de clarifier et de planifier l’application de ces connaissances sur des terrains empiriques de Concepción.

18ème exploration des situations de conception réelles et cette approche multidisciplinaire n’a pas été capable d’atteindre certaines de ces éclaircissements, tous centrés sur l’activité cognitive du sujet-concepteur, tous ciblés sur l’activité cognitive du sujet-concepteur, qui a toujours bénéficié de la collaboration et des critiques d’autres spécialistes, dans le cadre collectif de Recherche publique: Technique des enseignants et des arts appliqués, professeurs d’architecture, enquêteurs en psychologiques ergonomiques, experts de revues scientifiques, mais aussi des acteurs de conception concrets (techniciens, ingénieurs, concepteurs professionnels, étudiants en conception).

19alien La présentation de la situation d’observation et de son analyse tend à apporter l’activité de l’observateur-analyste à celle d’un SD, comme vous le pouvez Lors de la réalisation du lecteur attentionné de ce travail, cette comparaison est limitée. La valeur d’un objet physique tridimensionnel conçu par un spécialiste pour satisfaire une utilisation sociale bien définie (automobile, maison, image numérique, radiocontrôle d’une grue, ordinateur, une paire de chaussures, etc.) peut être vérifiée immédiatement et précisément, Dès qu’il a été mis en service. Ce n’est pas le cas d’un modèle d’activité de conception délivrée par un enquêteur dans son travail.

20ème Ce livre est divisé en quatre étapes.

21Le premier (« problème, théorie et méthodes ») est composé de cinq chapitres. Un premier chapitre décrit le cadre empirique construit et exploré pour répondre aux besoins de l’analyse: SD, situé au centre d’un complexe d’interactions. Dans le deuxième chapitre, les cadres théoriques qui ont permis l’activité de conception cognitive et individuelle, sous un angle multidisciplinaire sont définis. Le troisième chapitre est consacré aux représentations produites et manipulées par le SD. Deux chapitres décrivent en détail, les méthodes d’analyse de contenu appliquées successivement aux verbalisations et aux chroniques de dessins produites par le SD. Ces méthodes sont une fin, extrayant des représentations produites par SD et sa dynamique de production, les caractéristiques essentielles de son activité.

22La deuxième partie («« se déroulant cognitif, organisation collective ») est centrée sur les moyens de Contrôle et régulation de l’activité de conception déployée par le SD. Quatre chapitres rétablissent les analyses détaillées des activités des architectes et des concepteurs industriels, sous la forme d’études de cas. L’accent a été mis dans les similitudes et les différences entre l’architecture et le design industriel. Toutefois, la question du contrôle effectué par son propre SD sur son activité est présentée dans les deux domaines de la conception, ainsi que des utilisations différentes du dessin qui permettent un architecte ou un concepteur, de construire un modèle défini d’artefact. Le dessin apparaît comme le moyen principal que le SD possède pour contrôler l’incertitude et la précision des informations définissant l’artefact qui conçoit lui-même. Enfin, un quatrième chapitre montre comment l’organisation collective du travail de conception assure la SD une partie essentielle des références de contrôle et de réglementation de leur activité, grâce à l’assistance fournie par les employés, elles-mêmes producteurs d’une activité de concepción et dominant différents systèmes informatiques de représentation. et communication (systèmes CAO).

23Le troisième (« Le SD, l’héritage des progrès techniques et ses conséquences organisationnelles ») montre dans trois chapitres à quel point les technologies de traitement et de communication sont éblouissantes des technologies de traitement et de communication de l’information – et Les personnes présentées par la conception assistée par ordinateur (CAO) ont influencé l’activité de SD, ainsi que l’organisation collective dans laquelle il est enregistré. Les progrès techniques ont renforcé ostensiblement la densité et le dynamisme du réseau sociotechnique dans lequel SD tire une partie essentielle des moyens de régulation de son activité. Cependant, deux résultats résultent de ces observations et analyses. Quelles que soient ces nouvelles conditions de conception, le dessin manuel reste un outil et une phase de conception indispensable. Ces analyses montrent que l’efficacité du réseau d’assistance, qui permet au SD de réaliser ses modèles, dépend de l’expérience de spécialistes qui connaissent parfaitement les conditions de réalisation matérielles de l’artefact à concevoir.

24a quatrième et dernière partie (« concepteurs didactiques ») rassemble, dans deux chapitres, l’activité SD analyse dans la période de formation initiale.L’accent a été mis sur l’importance du patrimoine historique que les enseignants transmettent, dans leur contribution à la construction d’une concurrence de conception. Les stratégies didactiques consistent que pour les enseignants au privilège, l’activité cognitive de l’étudiant au détriment d’une reproduction systématique de pratiques professionnelles, des perspectives concrètes ouvertes au rôle que la psychologie peut jouer, dans le domaine de la conception d’apprentissage des connaissances de conception, et plus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *