dans l’histoire récente, les génocides ont souvent été accompagnés d’une déshumanisation préparée Parmi les victimes.
En 1994, au Rwanda, par exemple, les huttes ont appelé les « termites » tutsis ou « cafards » avant de commettre le génocide de plus d’un million, principalement de tutsis. De même, avant la Seconde Guerre mondiale, le régime nazi, caricaturisé les Juifs dans des balles et un autre type de matériau de propagande en tant que décrépit ou infrahuman, et a forcé les Juifs à porter des étoiles jaunes qui mettent «Achtung Juden (Danger: un Juif)». Dans d’autres cas, tels que les IGBOS dans la région de Biafra en 1961, les termes militaires de l’armée du Nord, tels que « Gwadai Gwadai: Les moustiques » pour se référer à l’IGBO, qui ont subi un million de décès résultant de la soumission rebelle par l’armée .
Chaque génération, chaque région et chaque groupe de victimes ont subi des termes et des méthodes différents contre lui, mais il existe un dénominateur commun derrière chacun des génocides et matanzas, et que les victimes sont déshumanisées avant La violence a lieu. L’un des défis les plus récents dans la prévention d’un futur génocide ou de massacre éventuel est que, pour la première fois de la mémoire récente, ceux qui perpétrent de telles attaques utilisent et citent la religion pour justifier leur violence. De Boko Haram au nord-est du Nigéria et au nord du Cameroun, l’État islamique (est) en Irak et en Syrie, les talibans en Afghanistan et au Pakistan jusqu’à Al-Qaïda dans ses opérations mondiales. L’idéologie religieuse pour justifier l’enlèvement, le meurtre et la violation de milliers de personnes s’appelle « Takfirismo ».
Étymologie et contexte de « Takfirisme »
Le mot « kafir » dans L’arabe -Indicporté à la plupart des langues de langue musulmanes – traduit comme infidèle en espagnol. « Takfir » qui vient de la racine « Kafir » se traduit par « l’acte d’étiqueter une personne aussi infidèle ». « Takfirismo » fait donc référence à la doctrine de l’islam d’étiquetage d’autres personnes comme infidèles, généralement aux musulmans non sunnites qui représentent plus de 80% des musulmans totaux du monde et qui maintient leur croyance et la pratique religieuse est la vraie en relation à d’autres sectes, telles que les Chiitas. Cependant, il est également supposé sous le même concept de Kafir les « apostats » ou ceux qui se sont dissociés de leur contexte musulman et qui ne sont plus considérés comme des musulmans (dans de nombreux cas, chrétiens ou une autre religion ont été faites). La doctrine de « Takfirismo » est si large qu’elle inclut tous les musulmans non sunnites et tous ces musulmans qui n’appartiennent plus à l’islam.
de la guerre en Irak en 2003, où les États-Unis ont participé et ses alliés, La doctrine de « Takfirismo » a augmenté pour souligner tous les musulmans susceptibles d’avoir collaboré avec les États-Unis et d’autres pouvoirs « Infidel », soit par exemple, se sont inscrits aux services de sécurité irakiens, participent aux élections démocratiques ou émigrées à l’Iraq pour travailler dans Sociétés liées aux forces américaines. Abdul Basit, le pseudonyme d’un érudit qui travaille pour les médias talibans « Neda Ul-Jihad » (« L’appel du djihad » en arabe) a suggéré même que les Musulmans de Corriomes (ceux qui ne sont pas liés au gouvernement ou des étrangers) sont aussi « KAFIR », simplement par le seul fait de ne pas avoir participé à Jihad.
Le point de vue des érudits (ULEMA)
La submergée ORS La plupart des érudits islamiques (ULEMA) font valoir que la peine de Kafir est la peine de mort. Mais il n’y a pas de consensus sur le point de savoir si cela s’applique à des groupes entiers, seulement univites. En d’autres termes, une personne qui laisse l’islam à adopter une autre religion, ou est une athée, serait soumise à la peine de mort, mais un groupe de personnes d’une génération avant celle-ci quitte l’islam pour une autre croyance religieuse, comme les Bahaï ou Les Ahmediyas, ne sont pas soumis à un massacre de masse.
Cela est cependant contradictoire pour que ce soit que ses prédécesseurs quittent l’islam, dans cette vie, ils restent considérés comme étant considérés comme étant considéré comme Kafir d’être non-sunnites Les musulmans et donc, selon les takfiristas les plus radicaux, cela implique la peine de mort.
Une alternative à la mort de Kafir est qu’elles prennent en charge ce qui vient nommer le « Jizyah » ou la taxe, aux gouverneurs musulmans, qui garantirait leur « protection ».Ces dernières années, des organisations takfiristes telles que Boko Haram, l’État islamique et les Taliban ont utilisé Jizyah comme un moyen de faire pression sur les minorités telles que les chrétiens, les chiitas ou les sikhs, afin de faire payer de l’argent en échange de la protection et de justifier le viol, l’esclavage ou l’expulsion au cas où Ce jizyah n’est pas payé.
Un problème de discussion est de savoir si le takfirisme est une suite au salafisme ou à une doctrine en soi. Le salafisme est une interprétation de l’islam dont l’origine est en Arabie saoudite (connue sous le nom de wahabisme) qui appelle la pratique de l’islam basée sur les modes des salafistes, ou des partisans pieuses du prophète Muhammad du VIIe siècle. Il est hostile vers le soufisme mystique et les branches de synchroçage de l’islam combinant des éléments de la tradition locale et permettent à ses partisans de pratiquer Takfir.
Abu Mus’ab al-Suri, l’idéologue espagnol d’origine syrienne d’origine syrienne d’Al-Qaïda (axé sur le djihad), a fait valoir que certains des hommes importants de la tendance salafis-djihadistes, ou du moins ces érudits qui les ont suivis, ont donné des interprétations extrémistes ou qui ont été articulées de manière aussi générale que certains djihadistes ignorants qu’ils ont a fallu une étape supplémentaire en développant le concept de Takfirismo.
En conséquence, selon Al-Suri, c’est que la différence entre le djiadisme et le takfirisme est si petite que les deux sont presque indissociables pour le jour d’aujourd’hui.
(On croit que Al-Suri a été capturé par le Pakistan et envoyé à la Syrie en 2011, puis ou a été publié par le président Bashar Al-Assad au début de la suppression syrienne de 2012 ou toujours c’est dans une prison en Syrie).
Autres Han Argumen que le concept de Jihad mondial et du Takfir a été élaboré sur la base de l’idéologue fondateur de la Fraternité musulman égyptien, Sayyid Qutb, dont la principale idée était que la communauté musulmane (Umma) est morte dans la mesure où il ne se battait pas pour prolonger la charia À tout le monde.
D’autres pensent que Takfir est le trampoline de s’engager dans des actes violents contre les dirigeants musulmans laïques et contre ceux qui croient à soutenir ces dirigeants, tels que des chrétiens, des étrangers ou qui participent aux élections. D’autres suggèrent que Takfirismo est simplement le résultat d’interprétations strictes de l’islam, telles que le Qur’an 4:89, a déclaré: (les infidèles) veulent que vous ne croyiez pas car ils ne croient pas, alors ils seraient donc à l’égalité; Par conséquent, vous ne faites pas d’amis avec eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent la façon dont Dieu a dit; S’ils les donnent, prenez-les et vous amène partout où vous les trouvez; Ne prenez personne d’eux en tant qu’ami ou assistant.
Conclusion
Quelle que soit la source de ces débats, il est clair que presque tous les chefs violents du djihad islamique, ainsi que – Shabaab en Somalie, Boko Haram au Nigéria et à l’Iraq, utilisez l’idéologie de Takfirismo. Nous devons comprendre ce concept de « infidèle » de comprendre l’islam militant.
Les dirigeants d’Al-Shabaab, par exemple, déclarent que les citoyens occidentaux et leurs alliés sont « Kuffar » (Pluriel « Kafir ») et que c’est «halal» (légal) de tuer et de voler ceux qui ne sont pas musulmans. « Boko Haram déclare de la même manière que », nous ferons le pays un site ingouvernable, nous allons tuer et éliminer les dirigeants politiques irresponsables de toutes les tendances, nous allons chasser et tuer tous ceux qui s’opposent à la règle de la charia au Nigeria et nous allons Assurez-vous que le kafir ne quitte pas d’impune. L’État islamique a forcé les chrétiens à quitter leur domicile, a brûlé leurs églises et a violé les femmes chrétiennes, toutes au nom du takfirisme.
Par conséquent, vous pouvez dire que le Takfirismo est le moyen par lequel le Yihadist Les groupes justifient leurs attaques contre leurs ennemis, qui inclut quiconque n’est pas musulman sunni et ces musulmans sunnites qui ne se placent pas de leur côté. Les chrétiens et les musulmans non sunnites sont devenus de plus en plus dans l’objectif de leurs meurtres de masse entre les groupes de takfiristes, qui soulève la préoccupation que le prochain génocide – ou serait plus précisément la religion, peut-être ou peut-être qu’elle est déjà perpétrée par Takfiristas.
Cette doctrine ou cette idéologie doit être confrontée avant que le monde ne subit un autre de ces moments dans lesquels il a été dit « plus jamais ». Nous devons comprendre ce concept de Kafir ou Infiel. Comprendre l’extrémiste violent. les tendances qui sont infiltrées dans les populations musulmanes aujourd’hui.
Une méthode de confrontation de ce traitement de la part du takfirisme est d’interdire le discours et le soutien de cette idéologie parce qu’il viole les droits des autres. Il est impératif de Les pays où il n’est pas encore prédominant que les Takfiristas affichent leur djihad comme une réponse, en Asie centrale et en Europe.Certains pays sont probablement en retard pour confronter ce traitement, tandis que d’autres sont sur le point d’arriver trop tard, comme c’est le cas du Cameroun, où les mosquées parrainées par les salafistes et les madrasas ont émergé à la fin des années 80 et 90, et ils vont dix ans Plus tard, son voisin, Nigeria, qui se resserre maintenant à cause de Takfirismo. Il est important que les gouvernements et la société civile délégitimissent cette idéologie.
Une autre méthode clé pour arrêter le takfirisme est la protection de la liberté de religion. Depuis que Takfirismo demande la mort de tous ces musulmans non sunnites, c’est par conséquent une violation de leur liberté religieuse. Tout prédicateur qui soutient de telles idées devrait faire l’objet d’une expulsion ou d’une disqualification. Il semble que seul l’Ouzbékistan, le Tchad et le Kazakhstan prennent ce traitement donné par le takfirisme, mais c’est curieusement dans ces pays où les groupes de défense des droits de l’homme la critiquent avec véhémence pour violer les droits religieux, bien qu’ils essaient de protéger leurs propres identités religieuses et leurs libertés Cette question nécessite une étude beaucoup plus exhaustive.
Le monde devrait faire attention à cette doctrine appelée Takfirisme avant qu’il ne soit trop tard. S’il y a un continent qui devrait reconnaître ces signes, cela devrait être l’Europe, compte tenu de son histoire et de sa connaissance de la manière dont un groupe apparemment petit et marginal peut, en une décennie, devenir extrêmement puissant. Bien que la Seconde Guerre mondiale ne se soit pas répétée, l’histoire si elle le fait, comme dit Mark Twain, « Riman », et c’est ce que nous voyons aujourd’hui en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie centrale.