Atomisation intratrachéale dans le traitement des maladies infectieuses du système respiratoire: rapport préliminaire

1)

Nous avons utilisé une technique développée par nous pour la mucosographie des voies respiratoires et appliquée au traitement des maladies suppuratives de Le poumon.

2)

Ce rapport préliminaire couvre un groupe de cas traité avec la pénicilline que nous avons utilisé dans différentes concentrations, entre 100 000 et 500 000 unités désoltées dans une solution saline isotonique. La demande a été faite quotidiennement avec une augmentation progressive des doses de la pénicilline.

3)

Nous préférons la pénicilline cristalline, car il est mieux toléré; Le volume utilisé a été 5 cc. Des quantités plus importantes ne montrent aucun avantage, car il retardent la méthode et le patient développe une irritation pharyngée.

4)

C’est une méthode facile à utiliser, sans risque ni perturbation pour le patient. La quantité d’anesthésie utilisée est très petite, atomisation de 2 cc. de ½% de pantocaïne est suffisante. Chez certains patients, nous avons pulvérisé sans anesthésie et remarqua une bonne tolérance.

5)

Nous effectuons l’atomisation en permanence. C’est-à-dire dans les deux phases de la respiration, afin que le patient puisse ouvrir la glotte pour éviter les contractions de toux et de pharyngène.

6)

Nous avons utilisé la technique supra et infragraphe. Nous préférons la technique suprenglottique car elle est mieux tolérée.

7)

Les résultats obtenus sont vraiment encourageants. Nous avons réussi à améliorer et à guérir les conditions pulmonaires suppuratives dont certaines étaient supérieures à six mois et ayant déjà été traitées sans succès avec la pénicilline et les médicaments de sulfa.

8)

Il est intéressant de souligner que le L’étude simultanée des expectorations et du sang chez nos patients montre une action antibiotique élevée dans les expectorations et une action antibiotique assez faible dans le sang. Il est facile de voir dans nos graphiques que l’action antibiotique des expectorats fluctue entre 130 unités comme maximum et 40 unités au minimum, l’action antibiotique du sang fluctue entre 30 unités sous forme maximale et 2 unités au minimum.

Ces faits provoquent certaines questions que nous allons essayer d’expliquer:

(a)

La puissance bactériostatique élevée trouvée dans les expectorations représente la concentration entière de la pénicilline ou est-elle liée à toute autre action antibiotique?

(b)

La haute action bactériostatique est-elle trouvée correspondant à une action acumulative ou éliminative?

(c)

Les protéines de l’expectoration (mucines, mucoïdes, etc.) ont quelque chose à faire avec l’effet « effacé retardé » en relation avec la pénicilline déposée dans la bronche?

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